Laurel et Hardy, R6.2 et EOS 1 Ds

Bonsoir,
Récemment revenu à une utilisation mixte, argentique et numérique, avec l'achat d'un R6.2 équipé d'un Vario-Elmar 28-70, je vous livre quelques réflexions après usage de ce nouveau matériel pour moi.
J'ajoute qu'avant de passer au numérique exclusif j'ai été utilisateur de matériel Nikon (FTn, FE, F2A et F2As, ces derniers motorisés avec le MD1) puis Canon (EOS 1, EOS 1n et enfin EOS 1v, tous équipés de boosters). Parallèlement à ces reflex, et suivant les époques, j'ai aussi utilisé des Leicas M (M2, M4P, M6 et enfin M6TTL). Je n'ai jamais eu de Leica R, fait seulement 2 pellicules de 36 avec un R8. Hormis les Leicas M, depuis 1995, date d'achat du premier EOS 1, utilisation de l'autofocus.
La manipulation de l'EOS 1 Ds est identique à celle des séries 1 argentiques au niveau de la prise de vue. L'adaptation avait été immédiate sur cet aspect.
Qu'est-ce qui me marque le plus entre l'utilisation du R6.2 et celle de l'EOS 1Ds ?
1 La taille du matériel
2 L'absence de motorisation ( certes il existe un winder ) qui est gênante pour travailler vite, car contrairement au M, il est impossible de réarmer sans s'éloigner du viseur.
3 L'absence d'autofocus n'est pas si gênante car sur le Canon j'utilise ce dernier découplé du déclenchement, au lieu de tourner une bague, j'appuie sur un bouton avec le pouce. C'est un peu moins rapide, mais ne faisant pas de photos de sport, je m'en passe assez bien sur le R6.
4 Le viseur, totalement merdique sur le Leica, une cata ! Dépoli trop granuleux et sombre.
5 La stabilité. Sans doute plus d'un d'entre vous va hurler en lisant ceci, mais la petite taille du R6 et sa légèreté font que je suis obligé de faire très attention, d'autant que le déclencheur s'actionne en fin de course (réglable ?) et qu'il faudrait ajouter un petit prolongateur pour le faire déborder de la couronne des vitesses. Je peux vous garantir que lesté avec un peu plus de 2 kg, un déclencheur très souple et sensible, on ne tremble ni ne bouge plus avec le Canon.
6 Le bruit et le choc du miroir trop important sur le R6. Il y a eu de nombreux fils abordant cet aspect, je ne m'étendrais donc pas, mais cela surprend pour un néophyte en matière de Leica R.
7 La possibilité de changer de mode de mesure sans quitter l'oeil du viseur et en ayant le rappel de ce mode dans le viseur, scandaleusement impossible sur le Canon.
8 L'absence d'histogramme et donc l'inconnue sur le résultat ( 8 jours pour le développement de dia ..! ).
Mon propos n'est pas de comparer argentique vs numérique, mais de comparer l'utilisation d'un matériel classique avec celui d'un reflex récent (numérique de surcroit) dont je me sers quotidiennement depuis 18 mois. Pour ne donner que ce qui fait, pour moi, les différences les plus importantes, je dirais le viseur et le déclenchement.
Ci-joint des photos du matos équipé de manière similaire et que je peux utiliser dans cette configuration pour faire les mêmes photos ( je n'ai pas abordé la photo au flash.. ).
Ces réflexions ne sont que l'expression d'une expérience personnelle sans vocation universelle
.
Un des deux ne tient pas dans la poche, lequel
Equipé avec ces zooms, il est possible d'aborder de la même façon, les mêmes sujets... mais l'encombrement n'a rien à voir
Des photos faites avec le R6 vont suivre dès que je les aurais reçues.
Ric
Récemment revenu à une utilisation mixte, argentique et numérique, avec l'achat d'un R6.2 équipé d'un Vario-Elmar 28-70, je vous livre quelques réflexions après usage de ce nouveau matériel pour moi.
J'ajoute qu'avant de passer au numérique exclusif j'ai été utilisateur de matériel Nikon (FTn, FE, F2A et F2As, ces derniers motorisés avec le MD1) puis Canon (EOS 1, EOS 1n et enfin EOS 1v, tous équipés de boosters). Parallèlement à ces reflex, et suivant les époques, j'ai aussi utilisé des Leicas M (M2, M4P, M6 et enfin M6TTL). Je n'ai jamais eu de Leica R, fait seulement 2 pellicules de 36 avec un R8. Hormis les Leicas M, depuis 1995, date d'achat du premier EOS 1, utilisation de l'autofocus.
La manipulation de l'EOS 1 Ds est identique à celle des séries 1 argentiques au niveau de la prise de vue. L'adaptation avait été immédiate sur cet aspect.
Qu'est-ce qui me marque le plus entre l'utilisation du R6.2 et celle de l'EOS 1Ds ?
1 La taille du matériel
2 L'absence de motorisation ( certes il existe un winder ) qui est gênante pour travailler vite, car contrairement au M, il est impossible de réarmer sans s'éloigner du viseur.
3 L'absence d'autofocus n'est pas si gênante car sur le Canon j'utilise ce dernier découplé du déclenchement, au lieu de tourner une bague, j'appuie sur un bouton avec le pouce. C'est un peu moins rapide, mais ne faisant pas de photos de sport, je m'en passe assez bien sur le R6.
4 Le viseur, totalement merdique sur le Leica, une cata ! Dépoli trop granuleux et sombre.
5 La stabilité. Sans doute plus d'un d'entre vous va hurler en lisant ceci, mais la petite taille du R6 et sa légèreté font que je suis obligé de faire très attention, d'autant que le déclencheur s'actionne en fin de course (réglable ?) et qu'il faudrait ajouter un petit prolongateur pour le faire déborder de la couronne des vitesses. Je peux vous garantir que lesté avec un peu plus de 2 kg, un déclencheur très souple et sensible, on ne tremble ni ne bouge plus avec le Canon.
6 Le bruit et le choc du miroir trop important sur le R6. Il y a eu de nombreux fils abordant cet aspect, je ne m'étendrais donc pas, mais cela surprend pour un néophyte en matière de Leica R.
7 La possibilité de changer de mode de mesure sans quitter l'oeil du viseur et en ayant le rappel de ce mode dans le viseur, scandaleusement impossible sur le Canon.
8 L'absence d'histogramme et donc l'inconnue sur le résultat ( 8 jours pour le développement de dia ..! ).
Mon propos n'est pas de comparer argentique vs numérique, mais de comparer l'utilisation d'un matériel classique avec celui d'un reflex récent (numérique de surcroit) dont je me sers quotidiennement depuis 18 mois. Pour ne donner que ce qui fait, pour moi, les différences les plus importantes, je dirais le viseur et le déclenchement.
Ci-joint des photos du matos équipé de manière similaire et que je peux utiliser dans cette configuration pour faire les mêmes photos ( je n'ai pas abordé la photo au flash.. ).
Ces réflexions ne sont que l'expression d'une expérience personnelle sans vocation universelle

Un des deux ne tient pas dans la poche, lequel



Equipé avec ces zooms, il est possible d'aborder de la même façon, les mêmes sujets... mais l'encombrement n'a rien à voir


Des photos faites avec le R6 vont suivre dès que je les aurais reçues.
Ric