Bien sûr, il n'est pas question de décourager Stevie, mais de répondre à la demande de critique constructive. C'est pour cela que nous donnons un peu de notre temps ici!
Penser au lecteur des images c'est mettre des formes, et les choix qu'il faut faire dans toutes les opérations techniques sont l'essence de la démarche photographique.
Le choix de la pellicule t'imposera de réagir à des sujets colorés ou pas.
Si c'est du noir et blanc, tu sais que les lignes et la composition seront particulières.
Selon la sensibilité choisie, tu pourras t'avancer dans l'obscurité ou pas. Tu regarderas la lumière autrement.
Le grain sera ton ami ou ton ennemi. Il éliminera les détails, donnera de la matière là où il n'y en a pas...
La rigueur que t'imposent les travaux dans la chambre noire, le développement du négatif et éventuellement le tirage donneront de la valeur aux images que tu estimes importantes.
Le soin que tu y apporteras ce sera le respect que tu offres au spectateur duquel tu attends un intérêt.
Le scan et les travaux de post-traitement sont des opérations techniques qui requièrent du savoir-faire.
A moins de se faire aider par un spécialiste, il faut du temps et de la pratique.
Peu à peu tu seras étonné par tout ce qui est possible.
Ceux qui travaillent en numérique ne devraient pas tenter d'esquiver le traitement "aux petits oignons".
Les remarques de Yannick sont d'excellents conseils et j'ajouterai que la photo de rue doit se pratiquer "les deux yeux ouverts" (vive le M3 !).
Le Leica M est, parmi quelques autres rares boîtiers, un instrument extraordinaire qui donne à voir clairement ce qui est à la périphérie de l'image et par ce fait, de cadrer quand on a le temps, des sujets en mouvement avec de la prescience...
