"philipandré",
tu vas nous énerver...
Charles Baudelaire a décrit une femme créole:
"A une dame créole
Au pays parfumé que le soleil caresse,
J'ai connu, sous un dais d'arbres tout empourprés
Et de palmiers d'où pleut sur les yeux la paresse,
Une dame créole aux charmes ignorés.
Son teint est pâle et chaud ; la brune enchanteresse
A dans le col des airs noblement maniérés ;
Grande et svelte en marchant comme une chasseresse,
Son sourire est tranquille et ses yeux assurés.
Si vous alliez, Madame, au vrai pays de gloire,
Sur les bords de la Seine ou de la verte Loire,
Belle digne d'orner les antiques manoirs,
Vous feriez, à l'abri des ombreuses retraites,
Germer mille sonnets dans le coeur des poètes,
Que vos grands yeux rendraient plus soumis que vos noirs."
... et aussi les femmes belges:
« Le visage belge ou plutôt bruxellois, obscur, informe, blafard ou vineux, bizarre construction des mâchoires, stupidité menaçante. La démarche des Belges, folle et lourde. Ils marchent en regardant derrière eux, et se cognent sans cesse […]
Affreuse laideur des enfants. Pouilleux, crasseux, morveux, ignobles. Laideur et saleté. Même propres, ils seraient encore hideux.
Peuple siffleur et qui rit sans motif, aux éclats. Signe de crétinisme. Tous les Belges, sans exception, ont le crâne vide […]
Pas de femmes, pas d’amour. Pourquoi ? Pas de galanterie chez l’homme, pas de pudeur chez la femme. La pudeur, objet prohibé, ou dont on ne se sent pas le besoin. Portrait général de la Flamande, ou du moins de la Brabançonne. (La Wallonne, mise de coté, provisoirement.)
Type général de physionomie, analogue à celui du mouton et du bélier. Le sourire, impossible, à cause de la récalcitrante des muscles et de la structure des dents et des mâchoires. Le teint, en général, blafard, quelques fois vineux. Les cheveux jaunes. Les jambes, les gorges, énormes, pleines de suif. Les pieds, horreur !
En général une précocité d’embonpoint monstrueux, un gonflement marécageux, conséquence de l’humidité de l’atmosphère et de la goinfrerie des femmes. La puanteur des femmes. Anecdotes. Obscénité des dames belges. Anecdotes de latrines et de coins de rue. Quant à l’amour, en référer aux ordures des anciens peintres flamands. Amours de sexagénaires. Ce peuple n’a pas changé, et les peintres flamands sont encore vrais.
Ici, il y a des femelles. Il n’y a pas de femmes […]
Il est difficile d’assigner une place au Belge dans l’échelle des être. Cependant ont peut affirmer qu’il doit être classé entre le singe et le mollusque. Il y a de la place […] A quel échelon de l’espèce humaine ou de l’espèce simiesque placer un Belge ? […]
La Belgique est un bâton merdeux ; c’est là surtout ce qui crée son inviolabilité. Ne touchez pas à la Belgique ! […] »
(Charles Baudelaire, Pauvre Belgique, vers 1864-1866)
A méditer. heureusement, le monde évolue...
Vive le métissage!