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Invité pour représenter le film "Na Wewe" au fesival "Regards du Saguenay" au Quebec, l'occasion est belle de promener le M9 et de recueillir mes "impressions curieuses" au pays de l'hiver.



Avant de pouvoir rejoindre Bagotville à partir de Montréal à bord de ce De Havilland DHC-8 100 Series il a fallu passer par le dégivrage. A l'arrivée, j'avais l'impression qu'il avait neigé aussi sur les nuages... Il vient d'y avoir une tempête de neige et le climat actuel est inhabituellement froid et neigeux.


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Voici où et comment on "tire" du liquide.


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Je ne sais pas si ce qui est payé sert au stationnement ou plutôt à couvrir les frais de chauffage de la cabane et les kleenex de la gardienne...


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Voilà comment on déclare sa flamme ici. Plutôt trois fois qu'une. En espérant que la blonde ait fondu avant le dégel!


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Je n'ai pas tout compris mais c'est très souvent le cas ici et je me fais une raison. Mes cousins sont différents. En même temps ici la gentillesse est naturelle et on est loin, mais alors très loin de Paris.


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Je suis fasciné par ces arbres qui doivent supporter le givre et le poids de la neige.


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Vous avez encore des questions? Alors, c'est par là.


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Maison, douce maison.


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La fidélité, il faut être à la hauteur et c'est pour longtemps...


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"Coin"...


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Autre "Coin".


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L'interdiction de minuit...


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Passage difficile...


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Sculpté par le vent, peint par la lumière, échelle de grilles...


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Ombre et lumière. Ici ce jeu est magique.


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A suivre...

Quel regard... Je suis scotché, bravo !

Bravo pour l'ensemble Phil un grand plaisir pour mes yeux

Merci à vous.
Demain je pars dans la nature.
Espérons que le M9 tienne le choc "thermique"...

Phil, n'oubli pas ton slip fourré

Magnifique !

Superbes images et quel regard!

Bravo!

Je vois que la neige n'a pas encore absorbé tout le son
Beau reportage!

Hier le Festival auquel je participe organisait pour quelques invités étrangers, une visite dans le parc national du Saguenay.

Au programme: promenade en raquettes, pêche blanche.

Il faisait -7° environ. Le Leica M9 a assez bien résisté si ce n'est que je suis tombé quelques fois dans la neige et qu'ensuite il y a eu quelques périodes de condensation. La plus gênante étant celle qui se fixe dans la visée. Impossible de faire la mise au point. Mais j'ai malgré tout ramené quelques images.

Voici le véhicule qui nous a conduit à travers les chemins très enneigés et sur un lac gelé.


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Je me suis risqué à sortir l'appareil pour photographier les chenilles en mouvement, malgré des projections de neige.


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Au volant, Ghislain, en contact radio avec la "base" et avec un autre guide qui était parti devant en motoneige.


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Notre charmante guide nous entretient à propos de la faune et de la flore: loups, ours noir, castors, faucon pélerin, porc-epic...


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Un auto (rétro) portrait au passage. J'étais plus près qu'il n'y paraît...


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Nous arrivons après une progression prudente, sur le lac gelé. Pas trop rassurés. Il y a quelques dizaines de centimètres de glace mais en-dessous, pas mal de profondeur. Explication des activités.


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Je commence à "oser" quelques photos rapprochées.


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La cabane du pêcheur...


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Un pêcheur...


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Une pêcheuse...


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Un poisson (eperlan?)


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Et puis c'est le départ pour la promenade en raquettes.

Pas de photos car ça mobilise toute l'attention. J'ai donc regardé mes pieds tout le long du trajet, sauf quand on a vu disparaître notre guide dans un trou de neige molle. Elle n'arrivait plus à se dégager car la raquette s'était coincée. On a ri de la situation et décidé de ne plus trop s'aventurer plus loin.


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Sur la route du retour, l'ambiance était détendue.


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On a passé quelques heures au grand air, perdu quelques réserves qui ont été compensées rapidement par un bon repas et quelques bières!

Aujourd'hui il faisait 3 degrés au dessus de zéro. Un dégel, donc.

Peu de photos car j'avais à présenter le film au public et à donner une "entrevue" à la télévision.

A suivre...



Oh, oui, il y a quand même une photo d'aujourd'hui: un escalier de secours.


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Ca fait du bien un beau voyage le matin!!!
Merci jeune homme!

Merci "Bouboudalio".

Mais le matin, c'est assez facile pour moi qui suis décalé de 6 heures en ce moment...

Plus pour longtemps car il y a un changement d'heure cette nuit au Canada.

Comme si mon rythme circadien n'était pas déjà assez perturbé comme ça!



Pour la photo de l'échelle de secours, une illumination vient de me traverser l'esprit.

On ne commence pas au bas d'une échelle de secours.
La gravité d'une situation impose alors de ne pas gravir...

Elle sert à descendre. En espérant qu'on n'y soit pas déjà réduit...

...

On se croirait sur place. Encore une fois, on constate l'importance des légendes. Beau reportage!

A quelques heures de prendre l'avion du retour, voici encore quelques images.

Il y a eu un dégel, ce qui a rendu le paysage moins sympathique. Il y a eu du verglas et pour les piétons, ce n'était pas simple. "Sous les pavés, la plage". Et bien ici c'est "sur l'asphalte, les vagues".


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La différence avec les périodes hivernales qu'on a connues cet hiver en Belgique et en France c'est qu'ici, personne ne cherche à faire tomber des têtes au gouvernement parce qu'il a neigé ou gelé... Et pour avoir été véhiculé assez souvent en voiture, les chauffeurs "locaux" savent y faire avec les routes verglacées et enneigées. L'expérience...


Les égouts ont refait leur apparition.


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Ce n'est pas pour cela que la rivière a réapparu.


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Avec le retour du soleil, c'est une invitation à la promenade dans les rues escarpées de Chicoutimi.


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Mon regard est attiré par des détails amusants.


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Ici on rêve de Paris...


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A suivre...

Me voilà présentement rendu à Bruxelles...

où il fait une petite trentaine de degrés de plus.

Le dernier soir, j'ai donné une conférence au club photo de Chicoutimi, qui est très actif. Ce soir là, en plus de présenter un portfolio, le travail au Leica-M et les photos de plateau du film "Na Wewe", il y avait deux ateliers donnés par des professionnels. L'un concernait la photo de "grossesse" et l'autre concernait la photo de "charme". Le tout avec les techniques de studio. Flash, réflecteurs...

Voici le "Beveziers" local, dans ses oeuvres, face à un modèle de toute beauté mais qui n'a malheureusement pas pu se dévoiler en raison du lieu de la réunion: un local municipal. C'était assez frustrant mais les informations techniques sont bien passées.



Ce qui m'a frappé c'est qu'à aucun moment il n'a été question de jouer sur la profondeur de champ, les prises de vues étaient réalisées à distance et avec des diaphragmes très fermés (f:11).

L'atelier "photos de grossesse" m'a beaucoup intéressé.

Les enseignements à propos de l'utilisation des sources lumineuses et leur positionnement par rapport au modèle étaient "parlants" et on pouvait apprécier le résultat sur écran dans un délai très bref.



Il y avait une petite trentaine de membres. La ville voisine, Jonquières, a aussi un club photo qui compte pas loin de 150 membres.


Autant dire qu'ils sont actifs, là-bas!