Acheter un Summicron 50 des années 50?

dolichocephale
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Niort (79000)
citation :
C'est vrai, mais quand je compare les deux clichés, il y a une différence (le bokeh par ex) qui, me semble-t-il, ne peut pas s'expliquer uniquement par le format et le traitement (jpeg, scan et +)? Il y a une vraie différence de rendu.

Oui pour le bokeh, et encore... ça dépend tellement de l'arrière-plan et de la lumière. Mais quant aux niveaux de gris ou au piqué, difficile d'en juger. Ci-dessous une photo au 50 asphérique au piqué chirurgical qui arrache (désolé pour les poussières):

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clicclac
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Vieux briscard
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Extrème Orient Breton.
C'est tout comme il dit Léopold, mais Dolichocéphale : c'est tout de même con d'avoir le super asph qui donne comme un cron de base :wink:
ad augusta per angusta.
dolichocephale
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Niort (79000)
citation :
Ok je reconnais que pour les gris ce n'est pas évident. Pour le piqué, difficile de penser au Summarit quand même, pareil pour le bokeh.

... et ça fera de sérieuses économies :lol:.
(la netteté doit sans doute beaucoup ici à l'accentuation. Sur un tirage, ça n'est pas aussi évident, la photo a été prise au 1/8ème).
Rive Gauche
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Petit Montrouge
Je me suis converti récemment au cron 50 NAH ; je suis en train de numériser ma première pelloche développée dans du Rodinal : ça veloute !
Mon seul regret avec les cailloux anciens : ne pas avoir mis le doigt dedans plus tôt !


:iboitier: M2 :iobj: Cron 50 NAH :ifilm: Tri-X 400 & Rodinal 1:50
"Et demain matin, avec quelle facilité je me lèverai à cinq heures pour aller à ton enterrement. Je suis toujours si gentil aux enterrements."
dolichocephale
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Niort (79000)
clicclac a écrit :
C'est tout comme il dit Léopold, mais Dolichocéphale : c'est tout de même con d'avoir le super asph qui donne comme un cron de base :wink:

:lol: Ne me le répète pas trop... je me demande régulièrement à quel point c'était déraisonnable :oops:.
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Pierre
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comme tu y arrives avec ton cron sur ton R8, continues ainsi à mon avis, avec un Summarit, à PO, tu vas avoir encore plus de flous, et une douceur précise, avec des dégradés de gris merveilleux, mais c'est affaire de nuances, quand je reprend mes cron, je me dis régulièrement, finallement, c'est le top, excellent compromis contraste/ définition/ douceur/encombrement et poids !
mais il est est certains que cela te plaira, ceci dit sur Paris, il y a des summiluxiens qui possèdent cette optique, il te la feront tester avec plaisir contre un café !
Jean D.
    Gamme de gris
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Paris
Bonjour ! Permettez-moi de rappeler, à propos des « nuances de gris » et autres « dégradés de gris », que l’étendue de leur gamme et la subtilité avec laquelle elle s’étale sont dues au choix du film et à la qualité de son développement, et non à l’objectif utilisé.
Ce propos concerne uniquement la gamme de gris et non d’autres paramètres comme le contraste et le bokeh...

Jean D.
Pierre
Vieux briscard
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Depuis le 26 fév 2004
mais le contraste influe au moins visuellement sur ces nuances ? effectivement ces optiques sont moins contrastées, mais avec les mêmes films les résultats sont différents en terme de nuances, ce qui peut être dû au fait qu'il y a également moins de contraste, et un bokeh particulier ?
enfin, le traitement ne joue t il pas à la manière d'un filtre ? en l'occurrence pour les vieux Summarit à la façon d'un filtre jaune ?
Jean D.
    Physiologie de la vision
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Paris
Effectivement, « avec les mêmes films les résultats sont différents », pour une raison liée à plusieurs paramètres : définition, contraste, bokeh
Un objectif fait converger le faisceau lumineux pour former une image qui recèle ces paramètres, mais n’exerce pas d’action particulière sur la gamme de gris (au sens strict), qui dépend du choix du film et de la qualité de son développement.
D’autre part, la physiologie de la vision est très complexe et la distinction réelle entre tous les paramètres n’est pas toujours aisée.

Jean D.
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Coignet
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75001
Il y a un autre aspect concernant la correction des aberrations (on devrait probablement plutôt dire défauts) : l'opticien doit toujours choisir quel défaut il va corriger, au détriment de quel autre.
Les modes changent : autrefois chez Leitz, on privilégiait la légèreté et la compacité, ainsi que la bonne correction de la distorsion, au détriment de la netteté dans les angles.
Aujourd'hui, la gamme est plus lourde et volumineuse, le piqué sur l'ensemble de l'image est sans reproche, mais la distorsion est plus forte que sur la plupart des optiques Leitz des années 70.

La plupart du temps, lorsque l'opticien a fait un travail de bon niveau, à partir des années 50 pour les focales standard, et des années 70 pour les autres, on a de bons outils avec lesquels on peut faire à peu près tout ce que l'on veut.
Certes, avec les optiques anciennes, il y a des limitations, en particulier l'utilisation de l'ouverture maximum dans des conditions satisfaisantes, et les réactions en contre-jour.
Pour la plupart des photographes soucieux avant tout de travailler ses sujets, et non de vérifier les performances, n'importe quelle optique de grande marque fera l'affaire.

À moins que ces défauts affectent une caractéristique dont on ait un besoin très précis : photographier uniquement à pleine ouverture et en contre-jour, dans le brouillard, ou photos nécessitant une bonne maîtrise de la géométrie, ce dernier point n'étant pas le domaine du Leica M.
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