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Je n'ai évidemment pas perdu le feu sacré (la preuve, je veux vendre mon Mp pour me concentrer sur le numérique ) mais je reste perplexe sur la stratégie commerciale de Leica .

Dans le monde économique moderne, la gestion des entreprises tend à s'uniformiser et je ne voudrais pas qu'il arrive un jour à la tête de Leica un de ces managers à qui ses responsabilités dans une entreprise précédente auront appris que vendre 2000 saloperies bon marché rapporte plus que de vendre 50 bijoux à des connaisseurs prêts à les payer trés cher.

La sortie du M8-2 aussi peu de temps après le M8 avec si peu (désolé) d'améliorations, sans même parler des options d'actualisation du M8 portant sur des "détails" ( ! ) mais à un prix exhorbitant, aura été un épisode "indécent " sur lequel j'espère que les historiens de la marque ne s'attarderont pas.

Tout cela ne m'empêche pas encore de manipuler mon M avec la précaution d'un bijoutier, de l'emballer dans un tissu ouaté lorsque je ne m'en sers pas et d'éprouver autant de plaisir à le tenir dans la main qu'à m'en servir pour prendre une photo.

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Modération : ce fil est redondant. Veuillez ne pas les multiplier SVP !

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Justement, c'est ce modèle économique du bijou de luxe qui ne marche plus en photo. A-t-il vraiment marché d'ailleurs ? Leica a toujours vivoté à partir des années '70 avec des résultats financiers peu concluants, voire désastreux. Je suppose que dans les années '50, le M3 était vu comme un outil cher, mais pour pro (Paris-Match était entièrement équipé).

Le bon modèle, AMHA, c'est celui d'Apple : innovation, design, ergonomie, fabrication délocalisée en Chine, prix élevé par rapport à la concurrence, mais garantissant un bon cash flow.