une photo de la defense

Posté:
samedi 5 novembre 2005 - 22:52
par Invité
bonjour, voici une image realisée recemment à la defense ( je sais que le sujet a été revisité des milliers de fois mais pour moi , c'est une premiere dans ce quartier )
Pour coignet, je tiens à signaler que les traces rectilignes et autres petouilles font parties integrantes de la photo et ne sont pas une negligence de ma part.....
à bientot
olivier
Re: une photo de la defense

Posté:
samedi 5 novembre 2005 - 23:09
par Coignet
corgan a écrit :
Pour coignet, je tiens à signaler que les traces rectilignes et autres pétouilles font parties intégrantes de la photo et ne sont pas une négligence de ma part...
Ma réputation n'est plus à faire

Belle image très dense, très graphique

(et paf, tu ne t'y attendais pas !).

Posté:
samedi 5 novembre 2005 - 23:51
par Hervé Bonazzi
Bonsoir à tous,
S'agit-il d'un reflet ?
Hervé

Posté:
dimanche 6 novembre 2005 - 8:48
par Jean-Yves
Je suis d'accord avec Coignet : image simple, parfaitement cadrée (toujours la distance) et au total très efficace. J'aime moins le rendu crapoteux mais cela n'a pas d'importance. C'est le côté Mr. Hyde de Corgan ! 8)

Posté:
dimanche 6 novembre 2005 - 9:25
par Invité
bonjour,
non il ne s'agit pas d'un reflet, sous ex d'un diaph pour assombrir un peu et legerement poussé au developpement pour le grain ( 1/2 diaph ).
le temps de les retravailler un peu et j'en poste d'autre
à bientot

Posté:
dimanche 6 novembre 2005 - 13:24
par Eric Bascoul

excellent !
il y a un coté "expressionnisme allemand",
(je ne sais pas si le terme est correct)
l'usage du noir, la densité et la matière,
j'aime beaucoup ce regard si original
un p'tit courant d'air dans la tête, c'est toujours agréable


Posté:
dimanche 6 novembre 2005 - 13:53
par Coignet
Oui, images de belles qualités. Et très "expressives".
Je ne suis pas sûr que celà suffise pour parler d'expressionisme de type allemand. En effet, l'expressionisme pictural travaillait essentiellement une distorsion du réel, comme l'expressionisme cinématographique. Ce dernier utilisait pour cela des décors dont la perpective était souvent retravaillée (comme toujours au théâtre), mais là de manière renforcée, dans le but de créer des ambiances et sensations : oppression, enfermement, etc. En revanche la photo y est toujours très soignée, au meilleur de ce que l'époque sait produire. Au contraire, ici, Corgan réduit volontairement la sensibilité, la gamme de gris, la définition.
J'y vois plus un travail d'affranchissement de la qualité technique photographique pure (de rejet d'un certain "beau"), une recherche de regard abrupt.
Comme on peut s'intéresser à la typographie destructurée, à la photocopie floue…
Le résultat est ici très intéressant, et me semble tout à fait en harmonie avec le sujet architectural et urbain (qui ne porte en lui aucune douceur, et pas tellement d'élégance).

Posté:
dimanche 6 novembre 2005 - 14:32
par Invité
là, je dit " merci" pour ces commentaires

Posté:
dimanche 6 novembre 2005 - 16:38
par Jean-Yves
Ah ouais ! Les deux dernières, la vache, je prends !

8)
