Urbanisme à l'est

Lorsqu'on est à Vienne, il n'y a plus que 60 kilomètres à franchir pour passer la frontière vers la Slovaquie, soit l'ancien rideau de fer.
Après l'urbanisme très soigné du sud de l'Allemagne et de l'Autriche, on retrouve à Bratislava, visible de loin depuis la plaine du Danube, un urbanisme à la Française… La différence étant que chez nous, il est généralement dédié aux banlieues avec un certain respect des centres bourgeois*, ce qui est moins évident ici.
La ville est éventrée par une voie rapide, et ces magnifiques ensembles modernes, qui n'ont rien à envier à nos ZUP les pires, s'étendent fièrement.
La plaine du Danube, depuis le château, détruit par un incendie en 1811, et reconstruit dans les années 1960, où a été signé en 1968 le traité constitutionnel sur la Fédération tchécoslovaque. Lieu chargé d'histoire peut-on dire, troublant pour le voyageur venant de Vienne.
* : c'est un peu provocateur
et je doit à la vérité de dire que ce n'est pas tout à fait vrai ; on a bien imaginé dans les années 1960 de raser et reconstruire de manière "moderne" nos centre-villes. Nous devons en partie au choc pétrolier de 1974 la préservation de ces quartiers anciens.
Après l'urbanisme très soigné du sud de l'Allemagne et de l'Autriche, on retrouve à Bratislava, visible de loin depuis la plaine du Danube, un urbanisme à la Française… La différence étant que chez nous, il est généralement dédié aux banlieues avec un certain respect des centres bourgeois*, ce qui est moins évident ici.
La ville est éventrée par une voie rapide, et ces magnifiques ensembles modernes, qui n'ont rien à envier à nos ZUP les pires, s'étendent fièrement.

La plaine du Danube, depuis le château, détruit par un incendie en 1811, et reconstruit dans les années 1960, où a été signé en 1968 le traité constitutionnel sur la Fédération tchécoslovaque. Lieu chargé d'histoire peut-on dire, troublant pour le voyageur venant de Vienne.
* : c'est un peu provocateur
