Fresques de la Karlskirche à Vienne

Cette année, la visite de la Karlskirche à Vienne, en Autriche, réserve une surprise.
Cette église baroque, célèbre pour ses "candélabres" et sa coupole surdimensionnée, a été construite au milieu du XVIIIe siècle, essentiellement pour affirmer le poids de l'église catholique devant la Réforme.
Les fresques de la coupole sont en cours de restauration, et à cette occasion, une plateforme de travail a été bâtie pour les peintres restaurateurs, et elle est également accessible au public !
C'est l'occasion de découvrir la science des fresquistes du XVIIIe siècle, et en particulier de Johann Rottmayr qui a conçu un décor fait pour être perçu depuis le sol (plus de 40 mètres de haut), avec une lumière naturelle venant à la fois de la lanterne de la coupole, et des baies qui sont disposées au niveau de sa base juste au-dessus de la corniche.
Découverte des fausses perspectives vues à hauteur d'homme, au niveau de la base de la coupole.
Le thème principale de la fresque qui orne la sous-face de la coupole concerne la Réforme, et on y voit les livres hérétiques en flammes à proximité de l'affreux serpent :
Les gros-plans révèlent une technique de peinture qui joue des couleurs très vives, et des contrastes,
l'ensemble étant fait pour être perçu de loin, dans une lumière douce et lointaine.
Du point de vue de la technique des fresquistes, le plus impressionnant se trouve au niveau des fausses statues qui trouvent place entre les baies ovales :
Les reflets de lumière dorés y sont particulièrement violents, et donnent au contraire, depuis le sol, la sensation qu'il s'agit de doux et diffus reflets sur des bas-reliefs.
La technique employée est celle des réseaux maillés, que ceux qui pratiquent la modélisation informatique connaissent bien :
Elle est particulièrement impressionnante à étudier lorsqu'on s'approche des détails du décor :
aucun élément n'ayant été négligé !
Ce n'est peut-être pas vraiment de l'architecture (mais il n'y a pas de rubrique peinture), ni de la photographie, mais le choc de cette découverte a été grand pour moi, et j'ai eu envie de le partager.
Ces photos ont été prises à la main levée, depuis les échaffaudages, qui, en raison de leur grande hauteur, sont souples et mobiles, à des temps de pose compris entre 1/8 et 1/15 de s., ouverture f/2, Summicron 50, et Leica R4. Négatif Fuji 100.

Cette église baroque, célèbre pour ses "candélabres" et sa coupole surdimensionnée, a été construite au milieu du XVIIIe siècle, essentiellement pour affirmer le poids de l'église catholique devant la Réforme.
Les fresques de la coupole sont en cours de restauration, et à cette occasion, une plateforme de travail a été bâtie pour les peintres restaurateurs, et elle est également accessible au public !
C'est l'occasion de découvrir la science des fresquistes du XVIIIe siècle, et en particulier de Johann Rottmayr qui a conçu un décor fait pour être perçu depuis le sol (plus de 40 mètres de haut), avec une lumière naturelle venant à la fois de la lanterne de la coupole, et des baies qui sont disposées au niveau de sa base juste au-dessus de la corniche.

Découverte des fausses perspectives vues à hauteur d'homme, au niveau de la base de la coupole.
Le thème principale de la fresque qui orne la sous-face de la coupole concerne la Réforme, et on y voit les livres hérétiques en flammes à proximité de l'affreux serpent :

Les gros-plans révèlent une technique de peinture qui joue des couleurs très vives, et des contrastes,

l'ensemble étant fait pour être perçu de loin, dans une lumière douce et lointaine.
Du point de vue de la technique des fresquistes, le plus impressionnant se trouve au niveau des fausses statues qui trouvent place entre les baies ovales :

Les reflets de lumière dorés y sont particulièrement violents, et donnent au contraire, depuis le sol, la sensation qu'il s'agit de doux et diffus reflets sur des bas-reliefs.
La technique employée est celle des réseaux maillés, que ceux qui pratiquent la modélisation informatique connaissent bien :

Elle est particulièrement impressionnante à étudier lorsqu'on s'approche des détails du décor :

aucun élément n'ayant été négligé !

Ce n'est peut-être pas vraiment de l'architecture (mais il n'y a pas de rubrique peinture), ni de la photographie, mais le choc de cette découverte a été grand pour moi, et j'ai eu envie de le partager.
Ces photos ont été prises à la main levée, depuis les échaffaudages, qui, en raison de leur grande hauteur, sont souples et mobiles, à des temps de pose compris entre 1/8 et 1/15 de s., ouverture f/2, Summicron 50, et Leica R4. Négatif Fuji 100.