summilux.net

M4-2, Elmar 50 (ancien). toutes prises @ F=5,6 ; Tmax 400 + ILFOSOL S.

En Gare de Blois, il y a 15 jours.


Feuilles mortes, rue Léon Lhermitte, Paris 15e (cette rue est normalement réputée pour l'agressivité de ses crottes de chien...)


Banc dans le quartier des Tours du front de Seine, Beaugrenelle, Paris 15e.


Toujours à Beaugrenelle, scène modernement ordinaire d'un passant égaré...


Là, il n'y a pas de passant : normal, c'est si destructuré...
.

Bon, n'hésitez pas à commenter, je suis prêt à recevoir la bastonade...

Herisson

Je n'ai pas de reproche particulier vis à vis de ces images qui sont techniquement maitrisées et bien dans l'esprit dit M.
je vois que le noir et blanc que j'ai totamlement abandoné permet de belles choses.
Juste une remarque : pour une balade dominicale, cela est plutot 'béton' que 'nature'.

Dans le genre "je pendrais volontiers l'architecte qui a conçu ça par les c... pour qu'il vive un peu dans ce qu'il a fait", la dernière est ma préférée car vraiment déstructurée et inhumaine,
mais le banc a un petit côté "mon oncle" de Jacques Tati, cinéaste que j'ADORE.

Alain

bonsoir, on voit que certains ne supportent pas l'archi. contemporaine. Comme je l'ai déjà dit dans un précédent post, je suis chargé de communication dans une boîte de promotion immobilière, mais plutôt dans la rénovation du bâti ancien, à la construction de villages...

Vivre dans des clapiers pareils n'est pas le credo de ma boîte, ni lee mien ! (c'est un peut pour ça que j'y reste).

Pour moi, une promenade dominicale "béton" reste une promenade... la preuve, on peut faire des photos !

Bonne soirée.

Hérisson

J'aime particulièrement la photo des bancs et du pigeon, mais moi elle me fait plutôt penser à la chanson de Georges Brassens, les amoureux des bancs publics.

Les autres sont bien aussi, mais moi et l'architecture moderne cela fait deux.

Fil

Moi, ces images, même si elles n’ont pas le côté british, me font plutôt penser à “chapeau melon et bottes de cuir”. Ambiance désertique, l’architecture crée une sorte d’atmosphère de cauchemar. Citoyen solitaire qui sort de nulle part...

Etant un fan de cette série, je rajouterai : surtout la première photo qui me fait penser à l'épisode, une petite gare désaffecté.

Fil,
J'ai revu récement l'épisode c'était la gare de Little Storping. A mon avis, c'est l'un des meilleurs.

Quelques autres petites photos, celles ci sont plus proches du "Prisonnier" ue de Chapeau Melon et Bottes de cuir.
La première a été prise au Plessis-Robinson (92), dans ce que l'on appelle le "coeur de ville". Cet espace d'inspiration Ile de France a ete reconstruit sur d'anciennes barres de cités.


La seconde avenue Garibaldi, à Paris.

Même atmosphère de la série, en regardant ces images on dirait que le temps semble arrêté.
j’aime bien les dernières.

C'est vrai que l'opposition des deux est intéressante...
mais si l'absence d'humains est un choix (voulu ou non ?), je trouve qu'un personnage ponctue bien une scène, montre l'échelle du lieu.

Ma photo préférée dans cette série est donc :

"Toujours à Beaugrenelle, scène modernement ordinaire d'un passant égaré... "

Le personnage n'est qu'un détail mais rend la présence des deux feux rouges menaçante : on dirait que l'homme fuit, tête baissée, ces deux gendrames d'acier. Les lignes entrecroisées aident à la composition.
Bien !
Dommage juste que la barrière au premier plan ne soit pas parfaitement horizontale...

Pour les autres images, j'aime moins. Trop vide peut-être, sans vraiment de sens (en faut-il un ?).... je dirait même que je trouve le banc avec son pigeon un peu ordinaire.... [remarque sans méchanceté ]

Amicalement.

Merci à tous de vos commentaires.

Juste pour ces séries : j'aime bien sortir assez tôt, ou en début de matiné, ou d'après midi. Comme ça, le dimanche, il n'y a pas un rat...
Ca permet de choisir son cadrage et d'attendre bien sagement que quelqu'un daigne passer, et de choisir sa situation sur le cliché lors du déclenchement. En semaine, il faut jongler avec trop d'éléments, et je ne suis pas assez fort pour ça.

Le dimanche est pratique : ça fait chuter drastiquement le nombre de voitures stationnées dans Paris. Ces files, en semaine, sont aussi des éléments perturbateurs à intégrer dans le cadrage. La seule solution que j'ai trouvé est de s'en servir pour montrer la ligne de fuite de l'image composée. Sur la photo de l'espèce de statue (Bd Garibaldi), la mince file de voiture donne une direction.

Par contre, quand vous souhaitez saisir un instant de l'autre côté de la rue, vous vous retrouvez face à un capot, un toit... Vous avez déterminé un cadrage virtuel ; hélas, à jeter : il y a une voiture au milieu.
Je ne sais plus quel photographe se déplaçait sur la chaussée (Depardon), et shootait au grand angle en se servant du capot comme guide de son image...

Si quelqu'un a trouvé une autre solution avec ces satanées autos...

Herisson

Personnellement cela ne me gène pas qu'il n'y a ai personne sur les photos, du moment qu'il y a des objets pour marquer le premier plan ou pour servir de ligne de fuite cela me va.

Ma préférée (après celle du banc, ou avant j'hésite) c'est celle prise au Plessis-Robinson.
Par contre Hérisson, et sans vouloir vous commander, dans cette photographie on aperçoit le début d'une « porte » en forme d'arche, un peu comme au moyen-age et donc j'aimerai savoir si vous l'avez mieux photographié et bien sur, peut on voir cette photo ? D'avance merci.

Villegas Juan Carlos (et totalement HS) c'est effectivement un excellent épisode, avec celui des cybernautes et pour d'autres raisons il y a aussi, Le club de l'enfer ainsi que, du miel pour le prince.

Filament, voici pour la porte :



Herisson

Juste quelques mots sur cette partie du Plessis-Robinson. Ca a l'air ancien. Et non ! construit dans les années 80, à l'initiative duMaire de l'époque, urbanisme et une partie de l'architecture : François Spoerry.