certes justement, les multiples autres inscriptions ont été désactivées : envoyées dans les limbes de la toile.
Tel le fantôme d'Oskar, on me verra parfois ici, mais fort rarement, peut-être même plus : évaporation, le rêve.
J'aimerais bien, mais j'ai fait le voeu de ne pas poster d'images, car l'idée même de l'image temporairement désintégrée dans ce vortex qui se crée au sortir de mon ordinateur, avant que ses pixels se réalignent ici, me donne une sorte de vertige technologique, auquel je n'ai pas encore su m'adapter.

Pour cette raison, ainsi que pour celle ci-dessus citée, il faudra faire plus que patienter avant que ce rêve se concrétise : ma Traction photographiée au M9, par la grâce du bombardement de photons qui se déchaînent sur votre écran (ultra plat).

Ceux qui savent (avec sagesse) se contenter d'ersatz savoureront les passages de la 404.

Je suis fan de Leica depuis ma plus tendre enfance. J'ai été bercé par le déclic moelleux du M de mon grand-père, qui se mêlait aux senteurs âcres et envoutantes de la fumée de sa pipe, qu'il bourrait lentement, religieusement, à gestes précis et amoureux, comme lorsqu'il chargeait une nouvelle Tri-X dans son boîtier fétiche.

Le M8 me tente, mais j'ai l'impression de trahir mon grand-père, qui m'a appris l'amour des chimies, comme d'autres apprennent celle du cambouis, en bricolant amoureusement la vieille traction familiale.

Le M8 ne me semble pas encore très au point, mais je suis tout de même attiré par la technologie moderne. Je ne me sens pas prêt à franchir le pas.
Le M9 sera-t-il le boîtier qui saura donner cette sensation purement Leitz de la grande époque, ou faudra-t-il encore attendre le M10 ?

Qu'en pensez-vous ?

D'autre part, je regrette les chromes satinés des années 60 : pensez-vous que Leica saura améliorer le fini de ses boîtiers ?